Lannénec fut probablement l'un des premiers lieux habités à Ploemeur au début du premier millénaire.
En effet une jeune femme, fille du prince de Cambrie quitta son pays avec sept navires pour aller servir Dieu en Létavie ( La Bretagne actuelle) avec des moines et des émigrants
Ils abordèrent sur les côtes sud dans un lieu qui fut nommé Poulfin sur le territoire de ce qui deviendra plus tard la commune de Ploemeur. (Ce bras de mer à l'époque deviendra l'étang de Lannénec au XI° siècle.) Elle obtint l’accord du prince de la région de s'y installer; Elle y fonda un monastère mixte de type celtique en usage à cette époque qui fut l'un des premiers crée en Gaule. Nennok ou Ninnoch mourut vers 486 et fut alors considérée comme une sainte en raison des miracles qu'elle aurait accomplis.
La vie perdura pendant plusieurs siècle sur lesquels on ne possède pas de renseignements. Vers le IX° siècle la région fut ravagée par les Vikings et les monastères détruits et pillés.
La région réapparaît dans les chroniques après l'an 1000, où ce qui avait été le monastère de St Ninnoch est devenu un prieuré dépendant de l'abbaye de Ste Croix de Quimperlé. Il possédait à cette époque des terres sur les paroisses de Guidel et de Ploemeur. On y trouve de nombreux fermiers travaillant "à bras" comme "domanier ou tenancier" un personnage local dit "fermier" était chargé de faire payer les tenanciers.
La vie du village se poursuivit ainsi pendant plusieurs siècles avec ses chapelains, ses abbés commanditaires, et ses paysans qui sont plus ou moins connus par leurs procès, les ventes (quelquefois obligatoires pendant les guerres de Religion). Il existait une grande foire commune aux deux paroisses de Ploemeur et de Guidel qui avait lieu le 7 juin jour de la Ste Ninnoch
Puis vint la Révolution qui bouleversa le système existant. Les biens du clergé furent vendus, la chapelle servit de carrière, et détruite, le prieuré transformé en ferme. Les terres ou les fermes furent le plus souvent achetés par des commerçants, ou des bourgeois. Au cours du XIX siècle et du XX° la vie fut marquée par les problèmes des chemins, d'une station de pompage dans l'étang, puis peu à peu des routes remplacèrent les chemins, le village fut desservi par l'eau courante et l'électricité. (Le prieuré existe toujours rénové). C'est devenu un lieur de résidence pour la population qui travaille à Ploemeur ou à Lorient .
En effet une jeune femme, fille du prince de Cambrie quitta son pays avec sept navires pour aller servir Dieu en Létavie ( La Bretagne actuelle) avec des moines et des émigrants
Ils abordèrent sur les côtes sud dans un lieu qui fut nommé Poulfin sur le territoire de ce qui deviendra plus tard la commune de Ploemeur. (Ce bras de mer à l'époque deviendra l'étang de Lannénec au XI° siècle.) Elle obtint l’accord du prince de la région de s'y installer; Elle y fonda un monastère mixte de type celtique en usage à cette époque qui fut l'un des premiers crée en Gaule. Nennok ou Ninnoch mourut vers 486 et fut alors considérée comme une sainte en raison des miracles qu'elle aurait accomplis.
La vie perdura pendant plusieurs siècle sur lesquels on ne possède pas de renseignements. Vers le IX° siècle la région fut ravagée par les Vikings et les monastères détruits et pillés.
La région réapparaît dans les chroniques après l'an 1000, où ce qui avait été le monastère de St Ninnoch est devenu un prieuré dépendant de l'abbaye de Ste Croix de Quimperlé. Il possédait à cette époque des terres sur les paroisses de Guidel et de Ploemeur. On y trouve de nombreux fermiers travaillant "à bras" comme "domanier ou tenancier" un personnage local dit "fermier" était chargé de faire payer les tenanciers.
La vie du village se poursuivit ainsi pendant plusieurs siècles avec ses chapelains, ses abbés commanditaires, et ses paysans qui sont plus ou moins connus par leurs procès, les ventes (quelquefois obligatoires pendant les guerres de Religion). Il existait une grande foire commune aux deux paroisses de Ploemeur et de Guidel qui avait lieu le 7 juin jour de la Ste Ninnoch
Puis vint la Révolution qui bouleversa le système existant. Les biens du clergé furent vendus, la chapelle servit de carrière, et détruite, le prieuré transformé en ferme. Les terres ou les fermes furent le plus souvent achetés par des commerçants, ou des bourgeois. Au cours du XIX siècle et du XX° la vie fut marquée par les problèmes des chemins, d'une station de pompage dans l'étang, puis peu à peu des routes remplacèrent les chemins, le village fut desservi par l'eau courante et l'électricité. (Le prieuré existe toujours rénové). C'est devenu un lieur de résidence pour la population qui travaille à Ploemeur ou à Lorient .
Yves Banallec, Marcelle Le Coupanec & Alain Fraisse
