La première Guerre mondiale reste dans l’Histoire, comme un véritable cataclysme qui a déchiré l’Europe et bouleversé le Monde.
Alors que la France était décrite par le journaliste français Robert de Jouvenel1 «Comme une terre heureuse, où le sol est généreux, où l’artisan est ingénieux, et le marin courageux», la Grande Guerre allait transformer intensément la vie économique et sociale du pays.
« Debout femmes françaises, jeunes enfants, filles et fils de la Patrie. Remplacez sur le champ de travail, ceux qui sont sur le champ de bataille. Debout! A l’action! A l’oeuvre!
Tel était, le 7 août 1914, l’appel du Président du Conseil, René Viviani.
Alors que les hommes étaient partis, loin de leur Bretagne, «leur chère petite Patrie», les femmes allaient s’atteler à l’incommensurable tâche de faire vivre leurs familles, et de contribuer, tant faire se peut, à la vie économique du pays, dans une atmosphère d’angoisse et de deuil.
C’est un long tunnel de cinquante mois de souffrances, qui s’ouvre devant le peuple français.
Il nous est apparu intéressant de découvrir les premières années de cette dramatique période dans le pays de Plœmeur et de révéler la courte présence de prisonniers de guerre allemands, qui ont laissé pour seule empreinte de leur passage, une modeste fontaine sur le chemin de Kervam à Laudé.
Lucien Penven.
1 - de Jouvenel Robert, jounaliste français, « La République des Camarades » in Encyclopédie de la France et du Monde, 2ème partie, Paris, Desgoffe, 1914.